Réorganiser et repenser la ville afin de diminuer l'impact des transports
Le développement de transports plus propres du point de vue environnemental doit se faire par une réorganisation complète de la ville.
Afin d'obtenir un réseau de transport efficace, il faut aménager au mieux l’espace urbain.
Il est donc nécessaire de limiter l’étalement urbain, afin de diminuer les distances entre les infrastructures et de diminuer les trajets et donc les rejets de gaz à effets de serre : ce principe peut être résumé ainsi :
″une maison n’est pas une île″
« Que faire d’une demeure durable qui irait jusqu’à produire sa propre énergie, si ses habitants doivent prendre la voiture pour la moindre course ? Penser habitat durable, c’est inévitablement penser la ville qui l’entoure »
La ville durable ne peut ainsi pas être constituée de pavillons isolés, de maisons individuelles ; au contraire, elle doit être suffisamment dense (sans pour autant ressembler à une juxtaposition de barres) pour que les déplacements soient limités en distance.
Le réseau de transport ne sera alors réussi que s'il permet de se déplacer rapidemment sur les lieux que l'on fréquente le plus souvent :
L'ensemble des infrastructures de services publics (mairie, poste, hopital, université, école, gare, station de métro, ...), les structures religieuses (églises, ...) ainsi que les commerces de proximités et même les centres de loisir et de sport, doivent construits proche des lieux de résidences.
Il faut inverser la tendance : depuis les années 80, la surface des agglomérations en Europe a augmentée de 20 %, tandis que la population a dans le même tant subie une progression de seulement 6%.
L’évolution démographique future (augmentation de la population jusqu’à peut être 14 milliards de terriens) impose encore plus une réorganisation des villes :
En effet, l’étalement urbain favorise les émissions de gaz à effet de serre, comme en témoigne ce graphique :
Plus une ville est dense, plus la consommation de CO2 est faible (en matière de transport)