Alternatives
Déplacements virtuels Tourisme: pour quoi faire ? Notre philosophie
Cet onglet fait part des alternatives envisageables pour remplacer les transports polluants

Du bon usage de la videoconférence au développement du télétravail

De Vincent • 23 Mai 2009

Différents points de vue du net sur cette question

L'avis Transport d'Avenir sur la Vidéoconférence et le Télétravail (0)

De Vincent • 23 Mai 2009

Des perspectives intéressantes pour réduire l'usage des transports polluants .... mais à utiliser avec intelligence et méfiance



Points forts

De nombreux points plaident en faveur d'un développement des technologies de communication à distance afin d'éviter des déplacements couteux en temps, argent et surtout carbone, en particulier lorsque l'avion est utilisé (pollution et émissions de gaz à effet de serre).
En effet, la vidéoconférence semble se prêter particulièrement à l'organisation de réunions ou conférences concernant des personnes éloignées géographiquement.
De plus, la technologie numérique (tout à faite au point à présent) permet d'apporter du contenu multimédia au cours de la discussion de manière directe (diaporama, vidéo, simulation sur logiciels).

Concernant le télétravail, il permet de résoudre en partie le problème des villes surpeuplées :
il est ainsi possible de travailler en périphérie de la ville ou en zone rurale avec des entreprises implantées en ville : on n'effectue alors le trajet jusqu'au lieu de l'entreprise par exemple une fois par semaine afin de prendre connaissance en détail de la suite de son travail.


Points faibles

Certains avancent l'idée, certes vraie, que l'utilisation de ce type de technologies pollue :
Mais peut-on comparer les émissions d'un trajet de 1 000 kilomètres aller et 1 000 kilomètres retour à celui de quelques terminaux informatiques (même en rajoutant l'énergie dépensée pour véhiculer les informations) ?

Les ordinateurs, contiennent beaucoup de matériaux polluants, peu recyclés à l'heure actuelle, peut-on avancer :
Mais la vidéoconférence et le télétravail ne peuvent-ils pas s'appuyer sur les systèmes informatiques existant de toute façon, même sans utilisation du télétravail ou de la vidéoconférence ?

Mais on le perçoit vite, l'utilisation accrue de l'écran dans notre société présente un risque de dérive à ne pas négliger :

Car quelle est notre relation avec l'écran ?
L'écran est-il uniquement un outil et un support de communication, afin de pouvoir parler à distance, ou bien l'écran devient-il un objet communiquant, dont le rôle de ses utilisateurs serait réduit à celui de spectateurs ? Dans ce dernier cas, l'humain s'efface totalement pour laisser place au matériel.
Voulons-nous d'un monde dominé par des écrans ?

Car aujourd'hui, la question se pose déjà :
L'écran est partout (télévision, ordinateur, téléphone, ….publicités)
au détriment des véritables moyens d'expression comme les documents écrits (livres, journaux,...), les émissions radiophoniques, … et le contact direct par la parole ; bien souvent, l'écran rend passif son utilisateur, le détourne de toute réflexion. (enfin, il reste encore quelques émissions télévisées de qualités, si l'on prend la peine de regarder la télévision après minuit)



Du bon usage de la videoconférence au développement du télétravail (1)

De Vincent • 23 Mai 2009

Economiques et écologiques : les deux bons arguments de la visioconférence et du télétravail

http://www.seloger.com/155057/211414/estext_actu.htm

Aujourd'hui, économie et écologie séduisent les entreprises qui mettent fin aux voyages d'affaires pour se tourner vers les réunions virtuelles depuis son bureau.
À l'heure actuelle, il serait plus tendance d'organiser une réunion virtuelle depuis son bureau que d'organiser un voyage en avion : économies, écologie !
Les innovations technologiques récentes permettant de se voir dans de bonnes conditions, sans image déformée ou décalage entre l'image et le son, de plus en plus de sociétés optent pour la visioconférence, accompagnant la nouvelle génération Internet rodée aux outils de communication, aux messageries instantanées à la maison, pas difficile à convertir aux meetings virtuels... depuis le bureau, ou même de chez soi, certaines entreprises pariant sur le télétravail pour réaliser des économies.
Les transports étant du coût, du temps, mais aussi de la pollution, c'est -.. -.. (DD, version Samuel Morse, dont on fête l'anniversaire aujourd'hui) qui va être content !
Surtout qu'aujourd'hui DD le Développement Durable a eu droit à sa mauvaise nouvelle en provenance du forum international sur l'efficacité énergétique qui se tient à Paris jusqu'à mercredi, 29 avril :
la France est sur une tendance de 20 à 30% de réduction des émissions de CO2 d’ici 2050, d'après le rapport sur l’efficacité énergétique des bâtiments réalisé sous l’égide du Conseil mondial des affaires pour le développement durable (WBCSD, World Business Council for Sustainable Development), soit de mauvais résultats pour le Grenelle Environnement par rapport à l'objectif de division par 4.
Très développé aux Etats-Unis, mais peu dans l’Hexagone, une proposition de loi visant à promouvoir le travail à domicile doit être présentée en mai.
Télétravail et meetings virtuels :
voilà qui pourrait tenter le ministre allemand des Finances qui s'est plaint à quatre collégiens journalistes en herbe, l'interrogeant sur sa charge de travail, de bien plus pesant : les réunions sans fin qui martyrisent... son postérieur.
Peer Steinbrück ne pourrait peut-être pas bouger davantage devant son écran, mais il pourrait s'installer sur une montagne de coussins moelleux... comme à la maison !

Hélène Baratte



Du bon usage de la videoconférence au développement du télétravail (2)

De Vincent • 23 Mai 2009

Le télétravail, une solution pour réduire la pollution ?

http://ecologie.caradisiac.com/Le-teletravail-une-solution-pour-reduire-la-pollution-925

Souvenez-vous : le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a dit qu'il était favorable à ce qu'un grand nombre de réunions soient réalisées en visioconférence pour éviter des déplacements inutiles (voir news). Qu'en est-il du télé-travail ? Certains pensent que c'est une solution pour diminuer la pollution, d'autres pensent que cette pratique ne permet pas des économies d'énergie. D'abord, penchons-nous sur le premier cas. Une étude commanditée par l'organisme Consumer Electronic Association (le CEA rassemble les principales entreprises de l'électronique) indique que le télé-travail permet des économies d'énergie : Internet et les technologies de l'information ont du bon pour faire baisser les émissions polluantes ! D'après cette étude, 3,9 millions de télétravailleurs américains (travaillant au moins un jour par semaine à leur domicile) économisent 3,2 milliards de litres d'essence chaque année, soit 14 millions de tonnes de CO² de moins dans l'atmosphère : cela représente 2 millions de véhicules en circulation. D'après Gary Shapiro, le président du CEA, une hausse du télétravail permettrait de diminuer les émissions de CO2 et d'épargner l'énergie : cela tombe bien puisque les Etats-Unis souhaitent réduire leur dépendance aux énergies fossiles. En France, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) prend part au groupement TIC21 (www.acidd.com), estimant que les technologies de l'information et de la communication (TIC) ouvrent de nouvelles perspectives en matière de lutte contre le changement climatique, d'efficacité énergétique, de démocratie participative, de gestion des territoires. TIC21 met en avant que la vidéoconférence et le télétravail peuvent diminuer les impacts environnementaux des activités humaines et que les TIC permettent indirectement de simuler, d'analyser, de mieux comprendre les gaspillages : le succès de Londres sur la circulation routière est clairement lié à une utilisation très intelligente des technologies de l'information. Le prochain forum économique international TIC21 aura lieu les 30 et 31 octobre 2007 à Valenciennes. Lors du précédent forum qui a eu lieu en mars 2006, le thème était le suivant : "la contribution des technologies de l’information au développement durable". Gilles Berhault, président de l’association ACIDD (Association communication et information pour le développement durable) qui a organisé le forum économique international TIC21, a expliqué : "Sur de nombreux points, les TIC favorisent le développement durable. Par exemple dans la lutte contre les changements climatiques, il faut absolument limiter les déplacements physiques pour réduire l’émission de CO2. Grâce aux applications des TIC, comme la vidéoconférence ou le télétravail, il est possible d’améliorer la situation. Sur le plan scientifique, la technologie permet de simuler des catastrophes écologiques pour observer l’évolution climatique, et ainsi anticiper l’adaptation. Sans oublier la mise en réseau qui permet l’échange d’expérience en matière de management environnemental." Mais Gilles Berhault avertit : les risques existent. Du point de vue écologique d’abord, il souligne que les TIC sont grandes consommatrices d’énergie (seul 2% d’un ordinateur peut être recyclé), de métaux lourds polluants et de matériaux rares. Sur le plan sociétale, la diffusion massive d’une culture marchande dans d’autres sociétés peut générer des perturbations. Une étude de deux chercheurs de Berkeley est de cet avis : le télétravail engendre une surconsommation énergétique domestique pouvant annuler le bénéfice écologique réalisé en laissant sa voiture au garage. Erasmia Kitou et Arpad Horvath ont pris en compte la consommation énergétique de l’automobile mais aussi de celle des appareils domestiques afin de calculer l’impact du télétravail sur les émissions de gaz carbonique. Ils ont évalué qu’en travaillant chez lui, le salarié américain moyen peut diminuer de 90% les émissions de CO2 de sa voiture. Toutefois, selon le modèle des chercheurs, cette diminution s’accompagne inévitablement d’une hausse des émissions dues à la climatisation, l’éclairage et à l’alimentation électrique des outils bureautiques de la maison. 50 voitures polluent plus qu’un bus transportant 50 personnes, le télétravail entraînerait une consommation d’énergie supérieure à celle d’un salarié assis à son bureau au milieu de ses collègues. D'après l’institut ECaTT (Electronic Commerce and Telework Trends), plus de 60% des Français se disent tentés par l’expérience, en profitant de la démocratisation de l’Internet à haut débit.

(Source info : dsf-fsn, News, Transfert)

Séverine Alibeu



Du bon usage de la videoconférence au développement du télétravail (3)

De Vincent • 23 Mai 2009

Les vertus écologiques du télétravail

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39373964,00.htm

Le recours à Internet peut avoir un impact positif en termes d'énergie. C'est ce que révèlent les géants du secteur plus soucieux des questions d'environnement. Le recours au télétravail serait source d'économies d'énergie. C'est en tout cas ce qu'affirme la Consumer Electronic Association (CEA). Selon une étude rendue publique par l'organisme, qui regroupe les principales entreprises de l'électronique, le travail à distance assisté par les nouvelles technologie permettrait d'économiser de 9 à 14 milliards de kilowatts-heure (kWh) d'électricité par an, soit l'équivalent de la consommation d'un million de foyers américains. Autre point positif selon la CEA, 3,9 millions de télétravailleurs américains - travaillant au moins un jour par semaine à leur domicile au lieu de se déplacer - économisent 3,2 milliards de litres d'essence par an. Ce qui se traduit par de 14 millions de tonnes de CO² de moins dans l'atmosphère, un impact correspondant à celui de 2 millions de voitures sur les routes. L'achat d'un livre, ordinateur ou autre bien "physique" sur internet plutôt que dans un magasin est jugé neutre. En revanche, télécharger une vidéo au lieu de se rendre dans un vidéo-club éviterait le rejet de 1,9 kg de CO². Les auteurs s'appuient sur des normes américaines : un trajet de 10 km pour le vidéo-club, ce qui reste assez éloigné des références françaises. Ce rapport (PDF de 91 pages) sur l'impact environnemental du télétravail et du télécommerce a été commandité par la CEA. Pour son président, Gary Shapiro une augmentation du télétravail permettrait de réduire les émissions de CO² et d'épargner l'énergie. Et ce alors que les Etats-Unis cherchent à réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Les bienfaits de la vidéoconférence et du télétravail La CEA regroupe deux mille entreprises d'électronique grand public. Autant dire que la commande de ce type d'étude est naturellement intéressée, mais elle rappelle que les industriels ne peuvent plus ignorer le volet environnemental de leurs activités. La CEA a d'ailleurs créémyGreenElectronics, site sur le recyclage des appareils électroniques - sujet sur lequel les associations écologistes telles que Greenpeace restent critiques. En France, l'Ademe, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, participe au groupement TIC21, qui affirme sa conviction que « les technologies de l'information et de la communication (TIC) ouvrent de nouvelles perspectives en matière de lutte contre le changement climatique, d'efficacité énergétique, de démocratie participative, de gestion des territoires ». TIC21 souligne que la vidéoconférence et le télétravail peuvent diminuer les impacts environnementaux des activités humaines, et indirectement que les TIC permettent de simuler, d'analyser, de mieux comprendre les gaspillages : « Le succès de Londres sur la circulation routière est clairement lié à une utilisation très intelligente des technologies de l'information. » Comme l'étude d'outre-Atlantique, le prochain forum annuel de TIC21, fin octobre, sera l'occasion de redorer le blason des TIC, dont les retombées ne passent plus inaperçues. La Climate Savers Computing Initiative, à laquelle participent tous les géants du Net et de l'informatique, de Google à Microsoft en passant par Lenovo ou Intel, promet des appareils qui consommeront moins à l'avenir. Un impératif à l'heure du réchauffement climatique, puisque comme le pointe une récente étude de Gartner, les TIC contribuent à 2% des émissions mondiales de CO², l'équivalent de celles du transport aérien.

Thierry Noisette